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La loi de lutte contre les exclusions : le logement, un droit fondamental

La loi de lutte contre les exclusions

À la veille du XXIe Siècle, l’abbé Pierre reprend son lobbying. 

En 1998, un ménage français sur dix dispose de revenus inférieurs au seuil de pauvreté, six millions de personnes dépendent des minima sociaux, au moins 200 000 personnes sont sans abri. Le sort des mal-logés étant de plus en plus précaire, le gouvernement décide de voter une loi de lutte contre les exclusions, visant à empêcher les processus de marginalisation insidieuse. Le volet logement de la loi, axé sur les moyens de prévenir les situations d'exclusion, a été abondamment nourri des chevaux de bataille de l’Abbé.
On y retrouve des préoccupations mises en avant depuis la création de la Fondation : éviter à tout prix la perte du logement, sortir des situations de surendettement, permettre aux plus démunis de conserver des moyens pour vivre décemment, éviter les atteintes à la dignité humaine. La loi devrait permettre d’améliorer les moyens d’existence des plus démunis.
Sur le terrain de la santé, la Couverture maladie universelle veut apporter une réponse à tous ceux qui éprouvent des difficultés financières pour se soigner. Au passage, l’État reconnaît que seul, il ne peut tout faire, que ce sont ceux qui côtoient quotidiennement les personnes en situation de dénuement et de détresse, qui peuvent concrètement faire reculer l'exclusion. Donner à chacun, là où il se trouve, le pouvoir de répondre et les moyens d'intervenir contre les exclusions est un enjeu de solidarité, mais aussi de citoyenneté. Comme le stipule l’article premier de la loi "La lutte contre les exclusions est un impératif national fondé sur le respect de l'égale dignité de tous les êtres humains et une priorité de l'ensemble des politiques publiques de la Nation".

"Le XXIe siècle sera fraternel ou ne sera pas. À chacun de nous, quelles que soient la foi ou la pensée qui l’animent, de faire que cette certitude vienne à vivre."