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Vivre chez soi en toute sécurité

Après l’arrêté de péril qui leur a interdit leur domicile pendant 2 ans, M.F. et sa fille vivent enfin à nouveau chez eux.

Dans la commune de Tordouet, dans le Calvados, M. F. et sa fille de 13 ans se sont enfin réinstallés leur maison début novembre, après avoir vécu pendant 2 ans en bungalow, dans leur jardin.

Suite à une malfaçon découverte dans la toiture en 2008, la maison menaçait de s’écrouler et un arrêté de péril avait été prononcé en 2017.

Très modeste, le propriétaire n’a pu retrouver d’emploi après un accident du travail. Bénéficiaire de l’Allocation Adulte Handicapé, il voulait à tout prix garder sa maison mais ne pouvait assumer les travaux de gros œuvre indispensables pour pouvoir continuer à y vivre sans risque. C’est le maire de la commune qui l’a orienté en août 2019 vers la Soliha Normandie.

« On a gardé uniquement les travaux essentiels car on était sur des montants très lourds et le propriétaire voulait absolument garder sa maison ; on a également eu un geste de nombreux artisans qui ont réduit au maximum leur facture », précise Charles Faucillon,  chargé d’opérations et d’études à la Soliha Normandie.


M. F. a effectivement bénéficié d’un élan de solidarité local, certains artisans ayant travaillé parfois gracieusement pour assurer la rénovation totale de la charpente et d’un des murs de façade.

La Fondation Abbé Pierre a apporté son soutien financier à hauteur de 22 % du coût de la réhabilitation dans le cadre de son programme « SOS Taudis ».

L’Anah a également participé financièrement au chantier et M. F a bénéficié d’un prêt Procivis, prêt à taux 0, qui lui permet aujourd’hui d’assumer le reste-à-charge des travaux.