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À Mulhouse, une équipe bénévole engagée

Sur le terrain, malgré la crise du Covid, les bénévoles restent actifs.

Bénévolat

Georges, Claudie, Micheline, Olivier, Christelle, Zahia, Samir, Houaybe, Sébastien, Camille, Kada… ils sont 11 hommes et femmes réunis autour d’Odile, la plus ancienne bénévole, pour qui s’engager avec la Fondation, « ça a du sens et ça fait du bien ! » 

Pas besoin de demander si l’ambiance est bonne au sein de l’équipe mulhousienne où chacun vante les mérites de la libre parole, de la réflexion collective pour enrichir le débat, de la force de la pair-aidance et de l’expérience vécue pour lutter contre le mal-logement et défendre l’accès aux droits des plus vulnérables.
 

« Ici, c’est un laboratoire de réflexion et d’action où l’on reste attentif les uns aux autres », précise Olivier, éducateur spécialisé qui se partage entre l’association « Le lieu » et Praxis, centre de formation de travailleurs sociaux. Et Olivier d’enchainer : « La Fondation, c’est un bel espace avec une vraie dimension humaine. »

Georges, qui a connu des années de galère, fait des maraudes le soir avec des associations et vient rejoindre la Fondation quand il le peut : « Je travaille dans un chantier d’insertion, dès que j’ai du temps, je viens donner un coup de main. »
 

Même chose pour Zahia, qui s’est engagée il y a 8 mois au sein de l’équipe bénévole, pour témoigner de son vécu et « aider au changement des pratiques, des mentalités grâce à la pair-aidance. » Samir confirme lui aussi que « lorsqu’on a vécu dans la précarité, c’est une malchance, mais c’est aussi une chance car on sait de quoi on parle. »  Tous deux viennent de commencer une formation de pairs aidants sur un an.
 

Christelle, éducatrice spécialisée à l’association Surso se sent elle aussi parfaitement en adéquation avec son travail lorsqu’elle est bénévole à la Fondation : « c’est dans la lignée de ce que je fais au quotidien, de qui je suis. »
 

Claudie, ancienne assistante sociale, rejoint Micheline et Odile, avec lesquelles elle a travaillé avant d’être à la retraite, sur l’importance de l’accès aux droits et particulièrement sur l’accès aux soins ou encore la prévention des expulsions.
 

Houaybe, éducateur spécialisé depuis 15 ans, apprécie « la façon dont le Fondation analyse la situation chaque année dans son rapport sur l’Etat du mal-logement et sur la force de frappe qu’elle constitue pour faire bouger les choses ».
 

Malgré le Covid, on continue

Cette force de frappe, l’équipe mulhousienne la développe à son échelle, sur son territoire, en participant notamment au collectif « AU 68 » qui interpelle les autorités publiques sur les problèmes d’urgence et de mal-logement locaux. À l’actif de ce collectif, l’obtention récente d’une révision des critères du FSL dans le cadre de la pandémie.

Et pour renforcer son combat contre l’exclusion et le mal-logement sur le territoire, l’équipe bénévole a lancé un travail d’analyse sur les expulsions locatives avec des étudiants et participe activement à l’évaluation du plan « Logement d’Abord » avec des chercheurs de Praxis. Sans oublier bien sûr, la poursuite de son étroite collaboration avec les 8 associations partenaires de la Fondation sur le territoire.