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Souffrir de la chaleur dans son logement

En 2022, 59 % des Françaises et des Français ont souffert de la chaleur dans leur logement pendant au moins 24 heures.

En été, les passoires énergétiques se transforment en véritables bouilloires. Or, la précarité énergétique est encore largement associée au ressenti du froid dans son logement, et trop peu à l’inhabitabilité liée aux pics de chaleur.

En effet, la définition de la précarité énergétique inclut des indicateurs liés au taux d’effort énergétique et au ressenti du froid, mais ne tient pas compte pour le moment des difficultés à maintenir une température acceptable dans son logement pendant les périodes de chaleur.

Pourtant, de plus en plus de personnes sont exposées à la précarité énergétique en été, un phénomène accentué par le changement climatique et les vagues de chaleur extrêmes de plus en plus fréquentes, avec des effets parfois dramatiques sur la santé.

Pour elles, l’enjeu n’est pas simplement le « confort d’été », mais l’habitabilité même de leurs logements plusieurs mois par an.

La précarité énergétique d’été n’est pas une fatalité. S’il est absolument nécessaire de ralentir le changement climatique, nous devons aussi nous adapter à cette nouvelle ère et des moyens existent pour limiter les effets des vagues de chaleur.

La précarité énergétique dépend de l’environnement dans lequel se trouve le logement, d’une mauvaise isolation thermique, de l’absence de protections solaires ou d’appareils de rafraîchissement, ou de la limitation de leur utilisation en raison du coût de l’énergie. Ce sont autant de leviers pour agir contre ce phénomène.