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En Mongolie, la Fondation participe au renforcement de l’isolation thermique

1 000 habitations dans les quartiers de yourtes seront rénovées pour y réduire la pollution de l’air.




Le ministère mongol de la construction et du développement urbain a modifié sa réglementation sur l’isolation thermique pour y inclure des procédures techniques établies par le projet « Switch Off Air Pollution », porté par l’ONG française Geres, en coopération avec des ONG locales.

Ce projet est financé par l’UE, la Fondation Abbé Pierre et les agences de développement française et tchèque. Les procédures techniques, y compris le formulaire de mise en œuvre de l’évaluation technique et du suivi de qualité, élaborées par ce programme « Switch off Air Pollution », vont être incluse dans les codes et normes de construction en matière d’isolation thermique des bâtiments.

Le projet continuera de s’appuyer sur ce formulaire pour atteindre son objectif d’isolation et de rénovation de 1000 habitations dans les quartiers de yourtes pour y réduire la pollution de l’air.

Il a été publié et inclus dans la législation mongole afin que son utilisation puisse se généraliser et contribuer à atteindre l’objectif d’une réduction de 30 % des émissions de particules dues à la combustion du charbon comme source de chaleur et d’une hausse d’au moins 30 % de l’efficacité énergétique des habituations des quartiers de yourtes.

La Fondation soutient 6 projets en Mongolie aux côtés des associations PADEM et GERES, dans les quartiers les plus pauvres d’Oulan-Bator, la capitale, qui compte environ 3 millions d’habitants.

L’un d’entre eux est destiné à 1 000 familles vivant en yourtes ou dans des maisons en bois souvent vétustes et très mal isolées, dont l’habitat sera rénové afin d’améliorer les conditions de vie et réduire les dépenses de chauffage, particulièrement lourdes du fait d’un hiver long (6 à 7 mois) et rigoureux. Dans ce pays, se chauffer peut nécessiter plus de 2,5 à 3 tonnes de charbon par hiver et par foyer.

Oulan-Bator, ville toujours en pleine croissance, compte une population qui a doublé entre 2001 et 2011. Elle abrite dorénavant près de 44 % de la population totale du pays, estimée à un peu plus de 3 millions d’habitants. 16 % des ménages à Oulan-Bator sont extrêmement pauvres et donc particulièrement vulnérables aux conséquences économiques et climatiques. La pauvreté la plus élevée se retrouve principalement dans les "ger areas", vastes zones péri-urbaines qui s’étendent autour du centre de la ville d'Oulan-Bator.

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