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J’avais envie d’être utile aux autres après ma vie

Le legs, un cadeau de la vie après la vie

Une grande maison de 400 m2 avec un hectare de jardin, un bel appartement dans Paris… Jean a reçu ces deux biens de ses parents. « Je gagne ma vie et cet héritage m’est toujours apparu comme quelque chose qui leur appartenait ; je n’en suis que le dépositaire. J’ai donc envie de transmettre ce patrimoine. C’est une évidence pour moi sur le plan humain. »

Jean est aujourd’hui à la retraite mais il a toujours travaillé dans le social. « J’avais envie d’être utile aux autres, après ma vie. Il y a 2 ans, j’ai rencontré un responsable de la Fondation à Montpellier et là, ça a été un déclic. Je me suis senti parfaitement en adéquation avec les valeurs de la Fondation Abbé Pierre. »

Jean avait bien pensé à faire un legs mais il ne s’était jamais vraiment penché sur la question avant cette rencontre. Grâce à un dialogue approfondi sur les legs et donations en faveur de la Fondation, il a pu recevoir une écoute et des conseils pour anticiper au mieux toutes les situations possibles.

« Pour la Fondation, il est très important de ne léser personne. Nous ne captons pas d’héritage au détriment de qui que ce soit. Je fais très attention de m’assurer de la protection des ayant-droits et de la famille », précise le responsable.

Dans la sérénité

« Au début, ma femme n’avait pas envie qu’on parle de testament et je ne voulais rien faire sans son accord. Aujourd’hui, je suis soulagé d’avoir été au bout de ma démarche et ma femme est au courant de mon choix. J’ai discuté plusieurs fois avec la Fondation et j’ai choisi le legs universel. Ma femme gardera l’usufruit des biens tant qu’elle sera en vie. On m’a parlé des Pensions de famille, je vois bien un tel projet dans notre maison de campagne. C’est une maison où il y a beaucoup de place et où nous avons toujours favorisé la convivialité. »

Un projet de vie pour soi et pour les autres

« Dans la vie, je pense qu’il faut vraiment regarder ce qui marche, plutôt que ce qui fait défaut. La Fondation construit des logements et en réhabilite, mais elle accompagne aussi ceux et celles qui ont des difficultés. Elle redonne confiance en soutenant le positif en chacun de nous, ça me correspond bien. » 

Aujourd’hui, à 69 ans, Jean se sent bien ; la maison familiale continuera d’être habitée après lui. « Pour moi, la Fondation est un transmetteur. Un transmetteur qui a du sens. Il faut sortir de nos murs. Pas seulement ceux avec lesquels on bâtit les maisons, ceux qui nous enferment dans nos représentations. »