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370 maisons en Haïti en 6 ans

Depuis son premier programme en Haïti, la Fondation Abbé Pierre a permis la construction de 370 maisons antisismiques et anticycloniques.

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Au total, près de 400 familles vivront fin 2017 dans des conditions dignes et en toute sécurité aux environs de Jacmel, ville qui fut l’épicentre du séisme. Le partenariat de la Fondation Abbé Pierre avec l’association « Planète Urgence » a débuté en 2011 après le tremblement de terre de 2010, et se prolonge aujourd’hui avec l’association « Habitat Cité », dans le cadre de la post-urgence.

« Un toit, un avenir »

Le programme, qui a porté principalement sur des constructions neuves et des réhabilitations, a permis de développer la technique ancestrale du gabion – empilement de pierres nues retenues par des grilllages – particulièrement résistante aux séismes et aux cyclones. Sur place, c’est l’association « Ojucah » qui attribue les nouvelles constructions aux familles les plus vulnérables.

La Fondation a également financé la pose de centaines de systèmes de récupération des eaux de pluies (citernes individuelles) et de panneaux solaires qui permettent aux habitants de La Vallée d’avoir l’électricité à domicile. Des centaines de latrines ont également été construites.

Relancer l’économie locale

20 000 arbres ont également été plantés pour le reboisement afin de palier l’utilisation du bois pour la construction des charpentes. Au-delà de l’économie de transport liée à l’import, l’usage du bois local permet aux familles de prendre conscience de la nécessité de reboiser. L’usage raisonné du bois souligne l’engagement de la population qui participe à la construction des maisons (apport matériaux, terrassement, travaux préparatoires, nourriture des ouvriers...).

Une école, un gîte rural et un centre de formation au métier de maçon ont été construits entre 2012 et 2014. Une filière de formation à la construction a également été financée par la Fondation.

L’association « Ojucah » compte aujourd’hui près de 1 000 adhérents qui permettent de faire fonctionner la pépinière, la porcherie et de construire un grand local permettant d’assurer les fêtes communautaires et les bureaux des associations. Ce local sert également de refuge à la population en cas de cyclone ou de séisme.

Aujourd’hui, environ 35 000 familles sont encore sinistrées, vivant le plus souvent dans des shelters provisoires.