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15e rapport sur l'État du mal-logement en France 2010

Le 15e rapport sur l'État du mal-logement en France 2010 de la Fondation Abbé Pierre

Pour la fondation abbé pierre le mal-logement fait aussi des victimes parmi les enfants

Le prochain rapport sur l’État du mal-logement en France, que la Fondation Abbé Pierre rendra public le lundi 1er février 2010 (à la Grande Halle de La Villette à Paris), abordera la situation des enfants, « victimes collatérales du mal-logement ». En s’appuyant sur les témoignages souvent édifiants des professionnels du secteur, mais aussi de la santé et de l’éducation, elle mettra en évidence que le défaut de conditions décentes de logement peut malheureusement contrarier les chances d’insertion sociale de l’enfant voire entraîner des dégâts irréversibles.

En consacrant une partie de son prochain rapport annuel à la manière dont les phénomènes de mal-logement touchent les enfants, la Fondation Abbé Pierre entend donner une nouvelle dimension à son interpellation sur les effets de la crise du logement, qui a pris une ampleur inquiétante.

Ainsi, le rapport 2010 démontrera l’ampleur de la crise du logement qui devient un vrai problème de société, et pointera la nécessité d’une intervention politique majeure pour en venir à bout.

La crise économique et financière a fragilisé de nombreux ménages, a rendu plus vulnérables encore les défavorisés et mis en grande difficulté les classes moyennes qui craignent ou ressentent les effets de la précarité. Il est manifeste que la crise du logement sans précédent qui sévit depuis de nombreuses années a été nourrie et renforcée par ce contexte économique.

Dès lors, l’accès et le maintien dans le logement deviennent particulièrement complexes, ce qui constitue une insécurité sociale majeure et parfois même, pour certains, une atteinte à la dignité des personnes. Aujourd’hui, la crise du logement touche, à des degrés de gravité divers, 10 millions de personnes en France dont 3,5 millions de mal-logés : le logement constitue donc un problème de société incontournable qui n’est pourtant pas pris en compte par les pouvoirs publics à la hauteur de l’enjeu qu’il représente.